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Origine de la commune

Notre  Dame de Xambes

Xambes de 1914 à 1917

Curés de 1412 à  1757

Xambes remonte le temps

État des lieux en 1903

                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RetourCOMMUNE DE XAMBES (1914.1917)

Superficie : 524 Hect. 85. Population :378 habitants.

                              

            Le plateau élevé, qui forme le territoire de la commune de Xambes, produisait autrefois des vins rouges très estimés; aussi, la crise phylloxérique a-t-elle été des plus préjudiciable àcette commune, qui retirait la plus grande partie de ses revenus de la vente de ses vins

               

            Ce plateau est cependant fertile et les cultures, qui ont remplacé  la vigne, céréales et prairies artificielles, y réussirent parfaitement. Quelques vignobles ont, du reste, été reconstitué, et, s'ils n'ont pas une grande étendue, du moins ont-ils entretenus avec les plus grands soins, et donnent-ils des produits de qualité supé­rieure. Parmi ces vignobles nous citerons tout particulièrement ceux de M. Bernardeau, maire de Xambes, de M. Bouyer Anatole et surtout celui de. M. Albert  Maget.

                             

            Le coteau de la Faye, qui forme le point culminant du plateau, domine toute la contrée ; de ce point élevé la vue embrase de tous cotés un immense panorama, suivant, dans ses sinuosités, la vallée de la Charente et s'arrêtant à l'horizon sur les remparts d'Angoulême, qui forment le fond du paysage.

            Le bourg de Xambes (369 hab.) qui renferme la presque totalité de la population, est construit sur le chemin d'intérêt commun de Marcillac à Saint-Amant, à cinq kilomètres nord-ouest de Saint-­Amant et vingt-quatre d'Angoulême. De récentes et coquettes cons­tructions lui donnent un aspect des plus agréables. Son église, qui date du douzième siècle a été remaniée au quinzième. D'après le cartulaire de l'abbaye de Saint-Amant, en 1160, des reliques de Sainte-Marie-Madeleine et de Saint-Vincent auraient été retirées du puits situé près de l’église, et auraient accompli aussitôt de nom­breux miracles  dans la contrée

      

      Extrait de la carte de Cassini

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RetourNOTRE DAME DE XAMBES


( Historique édité en 1897 et écrit par l'Abbé J- NANGLARD )

            NOTRE-DAME DE XAMBES: Beatæ Mariæ de Sambis, alias de Sembesio (1296) vicairie perpétuelle est située entre Vouharte et Ver vant. Elle est unie au prieuré du même lieu et dépend, comme lui, de l'abbaye de Saint-Amant de Boixe depuis vers 1140. Coulonges qui appartenait à son territoire en a été détaché pour former une paroisse vers 1700. Population : 120 feux, soit 610 h en 1789.
            L'ég1ise est romane et possède une belle et vaste abside. La nef refaite sans art est commune au prieuré. La cloche fut bénite le 28 octobre 1644 Fondeur : François Bouhier, de Cussac en Limousin. Ensuite elle fut refaite en 1731, nommée Pierre-Michel-Jeanne et bénite le 8 mai 1731. Fondeur Barau de Mouton.
            Le presbytère fut bâti en 1742 ( Avant cette construction, le vicaire perpétuel était logé dans les dépendances du prieuré ).

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RetourTITULAIRES CONNUS 

 

 

1. Bernard Allard : 1412, transféré à Luxé en 1414. Il en revient aussitôt et se voit encore en 1420.
2. Jean Baillif : 14 février. 1456.
3. Bertrand Tillard : Tillardi, 15 octobre 1482.
4. Jean Poupart : constantien. installé le 5 avril 1491.
5. Pierre Grelet : dominicain, nommé le 25 avril 1605 résilie le 9 juillet 1631.
6. Jean Lambert : dominicain, nommé le l0 juillet 1631 résilie aussitôt.
7. René Villegrin : nommé en décembre l631 et mort en août 1632.
8. Pierre Thibier : De Saint-Amant de Boixe est nommé le 14 août 1632 et résilie en 1676.
9. Gontier : Nommé en décembre 1676, tombe malade et se retire en août 1677
10. Jacques Pigner : Nommé le 24 août 1677 est transféré à Tourriers en 1681 . Il détient encore Xambes on 1684.
11. Jean-Baptiste Bernon : Nommé de 1687 à mai 1729.
12. Jean Guyot : Nommé le 5 août 1729, résilie en avril 1731.
13. Dominique-Julien Boylevin : Il s' installe le 22 mai I73I et est transféré à Vervant en 1757.
14. François Mathelon : Il est transféré de Chassiecq et s'installe le 3 janvier 1758 puis est nommé à Ruelle en décembre 1791.
Vicaires amovibles : Maillocheau d'octobre 1675 à janvier 1677
Pierre de Verdillac septembre 1730 est fait curé de Coulonges.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RetourXAMBES


( État des lieux en 1903 écrit par l'Abbé J- NANGLARD )

 

        Commune supprimée en 1803 et réunie à Coulonges le 27 mars 1805 puis rétablie par arrêté ministériel du 5 et ordonnance épiscopale du 9 décembre 1848. Deux écoles communales. La superficie de la commune est de 525 Hectares. La population passe de 568 h à 579 puis à 342. L'église est ancienne et est restaurée en 1877. Un autel est acquis en 1879 et le chemin de croix est érigé le 1er février 1885 par le curé de Saint Amant de Boixe. La cloche très ancienne date de 1731 et le cimetière de 1760. Le presbytère est acquis en 1867.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour ORIGINE DE LA COMMUNE

 

             Plaquette réalisée par la commune de Xambes

 

            L'ancienne "Centum Bene", du Xeme   siècle, est une commune rurale d'une superficie de 545 hectares située entre le vallée de la Charente et la forêt de Boixe.

Le petit bourg coquet et avenant, aligne ses maisons aux pierres patinées par le temps, au carrefour des routes départementales 32 et 360.

            L'église Notre-Dame de Tous-Biens, remaniée à diverses époques, est celle d'un prieuré qui dépendait au Moyen-Age de l'abbaye de Saint-Amant de Boixe. Inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, elle présente une nef de deux travées du XIeme,  très en contrebas, ouvrant sur un choeur du  XIIeme. Un porche surmonté d'un clocher carré est placé en avant de la façade. 

L'église possédait deux reliques insignes, l'une de Sainte-Marie Madeleine, l'autre du diacre de Saint-Vincent martyr. Mais ces reliques furent un moment menacées.

           On creusa un puits étroit et peu profond où furent déposées les châsses*. Elles étaient à l'abri des profanations, mais dérobées à la vénération des fidèles lorsque le 3 mai 1160, elles furent extraites du puits et exposées au public. Dès lors, des miracles inouïs éclatèrent, les malades accoururent et imploraient l'intercession** de la Sainte-Mère de Dieu, les secours de Sainte-Marie Madeleine et du glorieux martyr Vincent. Guéris ou soulagés, ils publiaient partout les faveurs dont ils étaient l'objet. De tous les pays des environs, on vint prier, visiter l'église et puiser de l'eau à laquelle était attachée une vertu miraculeuse.Les reliques ont disparu, mais il reste l'endroit sanctifié par leur long séjour   Le Puits des Miracles 

 

*Chasse : Grand reliquaire renfermant, en tout ou en partie, le corps d'un Saint  

**Intercession : prière en faveur de quelqu'un.

La tradition a gardé le souvenir des miracles, mais ils sont attestés par une charte de l'abbaye de Saint-Amant de Boixe, qui relate les évènements miraculeux de l'année 1160. C'est là une particularité rare ; peu de sanctuaires auraient à produire en titre

 

A voir

 

Le puits des Miracles jouxtant le chevet sut de l'église, lieu de pèlerinage célébré à nouveau ( en principe le 1er ou 2eme dimanche de septembre).

La commune est régulièrement classée au concours départemental des villages fleuris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RetourXAMBES REMONTE LE TEMPS

Article Charente Libre du 28.09.1999

 

            Les journées du patrimoine attirent de plus en plus de monde. Ces dernières années, on notait déjà des visiteurs à Notre Dame de tous biens, au Puits des Miracles et au vieux lavoir. Mais cette année, ils ont découvert et participé à une véritable fête médiévale. Plus de 300 personnes sont venues. Et pourtant samedi matin, les organisateurs, l'air faussement décontractés, n'en menaient pas large. A 15h30, les premiers pèlerins sont arrivés avec bourdon et coquille et même pieds nus pour frère Guerry. Ils étaient accueillis au Puits des Miracles par le curé , le maire, le grand ordonnateur et le chevalier Geoffroy de Montlaur.

            L'église, ensuite, s'est révélée trop petite pour recevoir tout le monde. Après la messe, le trio moyenâgeux et oriental "O Salamandre" a donné un concert. Les rythmes du Zarb, cet instrument persan se mariaient avec la douceur de la harpe celtique. C'est le Sarode indien et ses 25 cordes qui ont mené l'ensemble. Cette musique déroutait un peu certains, mais subjuguait d'autres.

 

 

 

RetourLes habitants de Xambes sont intelligents

 

            A la fin du concert, la procession s'est dirigée vers le lavoir où quatre lavandières étaient à l'oeuvre. Deux locales, certes, mais la troisième, Mme Pantier, était venue de Juillé, la dernière étant Mme de Robinson, maire de Bayers. Les cors de chasse de Tusson ont animé ce joyeux lavage.

 

 

 

Au  lavoir  quatre lavandières étaient à l'oeuvre

Le cortège a remonté ensuite les vieilles rues pour être accueilli par un bouffon très théâtral. Sur la place, les visiteurs pouvaient admiré le travail de Mme Giraud, la dentellière, mais aussi les modèles réduits traitant de la vigne et des moissons. A l'église, d'autres examinaient l'expo photos sur le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et prenaient connaissance d'un peu de l'histoire de la commune. Ils ont appris qu'en 1789, il y avait ici 610 habitants. Ils ont lu, avec le sourire, que l'historien Alcide Gauguié notait dans une étude que les habitants de Xambes étaient, en 1865,"assez intelligents et actifs". Les enfants mais aussi les moins jeunes s'essayaient au tir à l'arc et aux jeux de la ludothèque du CJ Montignac.

 

 

 

            La population en cortège a remonté les vieilles rues de la commune

Pour clore la journée, un repas médiéval de fabrication locale était proposé à plus de 130 personnes, qui ont apprécié la décoration très surprenante deb la salle des fêtes, réalisée avec cucurbitacées par dizaines, du roseau, des châtaignes, des tournesols et de vieux outils.                                         

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©Patrick Gatinaud